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RRPC Bulletin - Automne 2020

Date

'Humber by Canoe' 2020 (Canotage sur la rivière Humber)

Humber by Canoe (Canotage sur la rivière Humber) est un événement annuel organisé dans la ville de Toronto par la Toronto and Region Conservation Authority (TRCA) pour célébrer le riche patrimoine culturel et récréatif de la rivière Humber. Tenu chaque année à l’automne, l’événement attire des milliers de participants venus profiter de la programmation en direct et découvrir ce qui rend la rivière Humber si particulière. Il donne également à la population la chance unique de pagayer sur la rivière, sous la supervision de professionnels de la sécurité.

En mars 2020, le virus de la COVID-19 s’est propagé suffisamment vite et loin pour engendrer une pandémie mondiale. Alors que les entreprises, les lieux de rassemblement et d’autres institutions ont dû fermer leurs portes en vue de limiter la transmission du virus, les gens ont passé plus de temps que jamais à la maison. La TRCA s’est efforcée de s’adapter à cette situation en constante évolution et a déplacé la majorité de ses activités en personne vers des formats en ligne afin que les gens puissent continuer d’apprécier la nature tout en restant en sécurité à la maison.

En ce qui concerne Humber by Canoe, la TRCA a lancé une série de courts métrages pour que les spectateurs puissent célébrer le riche patrimoine naturel, culturel et récréatif de la rivière Humber dans le confort de leur foyer. Parmi ces films, on retrouve :

TRCA Humber Projects – Ce film présente un résumé de certains des projets les plus passionnants et percutants réalisés par la TRCA dans l’ensemble du bassin versant de la rivière Humber.

A Canadian Heritage River – Ce film présente au public le Réseau des rivières du patrimoine canadien, ainsi que les valeurs du patrimoine culturel et récréatif ayant mené à la désignation de la rivière Humber.

A Personal Connection – Les membres du Comité du patrimoine de la rivière Humber et de la Regional Watershed Alliance de la TRCA ont raconté leurs histoires au sujet de la rivière Humber et expliqué pourquoi sa désignation en tant que rivière du patrimoine est si importante.

Canoeing the Humber River -- Jennifer Innis et John MacKenzie, respectivement présidente et chef de la direction de la TRCA, offrent aux téléspectateurs une visite guidée de la partie inférieure de la rivière Humber. 

Mise en valeur du saumon atlantique dans la rivière Hillsborough et retour de l’éperlan arc‑en‑ciel

Les eaux de la rivière Hillsborough et de ses principaux affluents ont déjà grouillé de saumon atlantique. Mais les choses ont beaucoup changé au cours des 200 dernières années. À la fin des années 1900, il ne restait que très peu de saumon revenant frayer dans la rivière Hillsborough. Au milieu des années 1990, le Projet de mise en valeur de la rivière Pisquid de l’Association des trappeurs de l’Île-du-Prince-Édouard, la Hillsborough River Association (HRA), l’Atlantic Salmon Federation et d’autres groupes de gestion des bassins versants œuvrant sur la rivière Hillsborough s’affairaient à lutter contre certaines des causes à l’origine de ce déclin. Ils ont instauré des programmes de contrôle de l’érosion en installant des trappes à sédiments et en procédant au paillassonnage en branches et à l’installation de zones tampons et de barrières de haies afin de retenir le limon provenant des champs et des chemins argileux, et de réduire l’érosion éolienne. Des zones de gestion des castors ont été établies en vue de permettre un enlèvement sélectif de leurs barrages aux fins d’amélioration du passage du poisson dans les principales frayères; de plus, certaines voies de contournement des barrages ont été modifiées afin de permettre la migration du gaspereau et de l’éperlan arc-en-ciel, qui retournent vers leurs zones de frai en amont. Des seuils de pierre, des déflecteurs et d’autres structures ont également été installés afin de créer des abris pour les poissons ou des bassins de retenue.

Ce travail requiert un nombre considérable d’employés et de ressources financières. La HRA et le PREP souhaitent remercier chaleureusement l’Atlantic Salmon Conservation Foundation, le PEI Wildlife Conservation Fund et le PEI Watershed Management Fund pour leur appui financier au fil des ans.

Leur soutien cette année a permis la construction de deux barrages rocheux parallèles (à droit) sur Clark's Creek et Pisquid River, l'enlèvement de barrages de castors et de débris empêchant le passage des poissons, la plantation de centaines d'arbres pour améliorer la diversité et encourager la production de semences à plus long terme dans les zones riveraines ainsi que la plantation de haies, l'installation de tapis de broussailles et de structures de couverture, et l'installation de couvertures de puits qui permettent potentiellement aux chauves-souris d'hiverner dans des puits historiques creusés à la main.

Dans les systèmes fluviaux, les nutriments qui ne sont pas piégés dans la végétation et les animaux qui la broutent, se déplacent en aval. Les poissons anadromes tels que l'éperlan d'Amérique, le gaspareau et le saumon de l'Atlantique passent la plus grande partie de leur vie dans les estuaires et les mers et reviennent frayer en eau douce. Leurs migrations de frai annoncent le retour d'une partie de ces nutriments en amont dans les rivières. De nombreux animaux sont antérieurs à ces géniteurs et la plus grande mortalité se produit en mer. Localement, les pygargues à tête blanche, le grand héron, le martin-pêcheur à ceinture, le bar rayé, la truite, le renard roux, les ratons laveurs et une foule d'autres animaux, y compris l'homme, les précèdent. La majorité des poissons survivent pour atteindre les zones de frai. Cependant, une partie des œufs fécondés et des alevins qu'ils produisent sont ensuite consommés par les poissons et d'autres animaux. Ainsi, le réseau alimentaire du bassin versant s'enrichit.

La création du barrage de Leard, situé juste au-dessus de la marée sur la rivière Pisquid, a bloqué le passage de nombreuses espèces de poissons, comme l'ont fait la plupart des barrages de tête de marée de la province. Alors que l'usine de Leard et sa centrale électrique avaient disparu depuis longtemps en 2005, le passage des poissons était toujours un problème pour l'éperlan et le gaspareau. C'était particulièrement vrai lorsque le niveau de l'eau était bas sur la dalle de béton du trop-plein. En 2005 et 2007, le PREP et la Fédération du saumon atlantique ont travaillé avec Stephen Cousins, le propriétaire du terrain, pour placer stratégiquement la roche afin de créer une séquence d'ondulation en escalier qui permettrait le passage des éperlans et d'autres poissons migrateurs moins capables par la nouvelle voie de contournement. Une fois les résultats examinés en 2006, la conception a été modifiée en 2007 et le passage des éperlans a été réalisé. L'éperlan est ensuite retourné dans l'ancien bassin de l'usine et dans les biefs situés à proximité.

Depuis lors, les équipes du PREP et de la HRA travaillent en collaboration pour résoudre chaque année les problèmes de passage des poissons sur le Pisquid et d'autres affluents des rivières Hillsborough et Vernon. Grâce au soutien des agences provinciales et fédérales, des dizaines d'étudiants et d'autres employés ont été recrutés pour travailler sur ces systèmes afin de résoudre les problèmes de passage du poisson et d'améliorer les bassins versants. En 2020, pour la première fois depuis plus de 100 ans, l'éperlan a de nouveau obtenu l'accès à la rivière Pisquid en amont de la route Dunphy. 

La HRA et le PREP souhaitent remercier tous ces étudiants et employés, leurs superviseurs, les propriétaires fonciers participants, les personnes au sein des agences gouvernementales qui ont soit fourni des conseils techniques et une formation en matière de sécurité, soit soutenu ce travail, ainsi que les nombreux bénévoles qui ont permis d'atteindre cet objectif. C'est possible !

La Sécurité de l'eau pour les Canadiens

Cet article a au départ été publié par le Forum for Leadership on Water (FLOW). Cet exposé de politique explique comment l’Agence canadienne de l’eau pourrait être rapidement créée, puis développée au fil des ans en tant que première étape d’un programme de réformes plus vaste visant à moderniser le leadership du fédéral en matière d’eau douce.

Le Canada fait face à de nouveaux défis relatifs à l’eau qui s’intensifient au XXIe siècle, ce qui témoigne de la nécessité d’une nouvelle approche de gestion de l’eau douce. Pour relever ces défis et assurer la salubrité, la durabilité et la résilience des eaux canadiennes face aux changements climatiques, une modernisation du leadership fédéral en matière d’eau douce s’avère nécessaire. Dans l’immédiat, l’établissement d’une Agence canadienne de l’eau est une première étape essentielle.
Il faudra un certain temps pour établir la structure et le mandat exacts de la nouvelle Agence canadienne de l’eau, mais les rôles clés qu’elle doit jouer sont clairs. Il est aussi évident que les bases de l’Agence peuvent et doivent être établies rapidement afin de tirer parti du soutien important et de l’élan considérable suscités auprès des intervenants du secteur de l’eau. Une fois les bases jetées, le mandat et les fonctions de l’Agence devraient être élaborés conjointement avec les Premières Nations et en étroite collaboration avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, les autorités locales, les organismes responsables de l’eau et le grand public.
 
La création de l’Agence canadienne de l’eau d’ici novembre 2020 est la première étape d’un vaste programme de réformes visant à moderniser le leadership fédéral en matière d’eau douce, ce qui comprend la refonte de la Loi sur les ressources en eau du Canada. En mettant immédiatement l’Agence sur pied, le gouvernement respectera son engagement et jettera les bases nécessaires pour transformer la gestion de l’eau à l’échelle du pays. L’Agence représente à la fois une réalisation concrète à court terme et le début d’un héritage durable relatif à l’eau
 
Vous trouverez la version intégrale de l’exposé de politique préparé par FLOW ici.